Les graisses trans et l’huile de poisson pharmaceutique, non coupables?

Vers 1900 l’industrie a ajouté un petit atome d’hydrogène, afin de durcir les huiles végétales. C’est ainsi qu’est née la margarine, une graisse à longue conservation. Tout semblait innocent, jusqu’à ce qu’il en résulte des graisses trans malsaines. On sait aujourd’hui que l’ajout d’un minuscule atome d’hydrogène à l’huile végétale génère des graisses trans particulièrement nocives. Ce procédé a fait naître des graisses fatales, toujours utilisées de par le monde à ce jour. Après 100 ans, on se résout lentement mais sûrement à reconnaître les effets néfastes de l’hydrogénation. Seuls le Danemark, les Pays-Bas et depuis peu les Etats-Unis ont pris des mesures, alors qu’il est connu de longue date que les graisses trans mettent la santé en péril. Cependant, au moins 50 années seront encore nécessaires avant de les voir bannies partout (le seront-elles un jour?). L’huile de poisson pharmaceutique est à ce point traitée suite à la pollution du poisson, qu’elle n’a plus de commune mesure avec la graisse telle qu’elle est naturellement présente dans le poisson.